Pratique: comment gérer l’ennui de l’enfant dans l’avion

La compagnie aérienne Emirates a récemment réalisé une étude pour déterminer le « quotient de l’ennui » des enfants voyageant à bord de ses avions. Cet outil permet d’aider efficacement les parents à trouver le mix d'activités le plus adéquat pour leurs enfants, combattant ainsi l'ennui avant qu'il ne s'installe. Mode d’emploi.

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 Lorsque vous voyagez en famille en avion, il vous faut en moyenne 49 minutes et 47 secondes avant que vos enfants ne commencent à vous poser la très redoutable question : « quand est-ce que l’on arrive ? ». C’est ce qui ressort d’une étude récemment réalisée par Emirates. Dans le but d’aider efficacement les parents à lutter contre l’ennui de leurs enfants en avion, la compagnie aérienne a décidé de collaborer avec le Dr Sandi Mann, psychologue et spécialiste de l’ennui à l’université Central Lancashire. Le Dr Mann a étroitement travaillé avec la compagnie aérienne émiratie dans le but de mettre en place un véritable « Quotient de l’Ennui des Enfants » (QEE), lequel est capable d’aider efficacement les parents à identifier le moment exact où leurs enfants commencent à s’ennuyer.

Pour mettre en place un tel quotient, une étude a été préalablement réalisée auprès d’un échantillon représentatif de 2.000 parents basés en Grande Bretagne, qui étaient tous accompagnés de leurs enfants âgés de moins de 12 ans, lors d’un voyage en avion. Cette étude a permis au Dr Sandi Mann de classer les activités des enfants voyageant en avion en différentes catégories : actif, passif, interactif, créatif ou sensoriel. Grâce à ce classement, un QEE est dégagé : il permet d’aider efficacement les parents à trouver le mix d’activités le plus adéquat pour leurs enfants, combattant ainsi l’ennui avant qu’il ne s’installe.

Solutions diverses

L’étude diligentée a réussi en substance à démontrer que les deux tiers des parents (64%) se préoccupent du divertissement de leurs enfants lors d’un voyage en avion, à l’heure où 43% d’entre eux craignent que leurs enfants n’en viennent à déranger les autres passagers. L’étude a également démontré que les enfants dont la tranche d’âge est située entre 3 et 4 ans demeuraient les plus instables. Pour le Dr Sandi Mann, «lors d’un voyage en avion, les enfants les plus jeunes n’ont pas besoin de jouets très sophistiqués et préféreront être amusés par des objets ou par des personnes présentes dans leur environnement direct, à l’instar des passagers se trouvant à proximité, ou encore des parents eux-mêmes ». C’est ainsi que de petites promenades régulières à bord de l’avion seraient également particulièrement souhaitables pour les plus petits car elles les aident à changer d’environnement visuel. De même que certaines activités telles que le chant, ou encore certains jeux interactifs, à l’instar de Peek-a-boo, restent très efficaces pour capter leur attention. Les enfants plus âgés peuvent, pour leur part, être amusés en utilisant des matériaux plutôt simples, comme des cahiers et des stylos, des livres de casse-tête ou encore des bandes dessinées. Il est conseillé par ailleurs de restreindre au maximum la vision passive de ces enfants en s’assurant, par exemple, qu’ils prennent de temps à autre des pauses pour se dégourdir un peu les jambes dans l’avion.

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