Parmi les 889 personnes graciées par le roi Mohammed VI le 21 aout à l’occasion de l’Aid Al Adha, au moins 160 étaient incarcérés dans le cadre du Hirak, selon des sources gouvernementales consultées par TelQuel Arabi.
Dans une déclaration à l’agence de presse espagnole EFE, le président du Conseil national des droits de l’Homme (CNDH) Driss El Yazami a déclaré que les prisonniers du Hirak concernés par la grâce étaient au nombre de 188.
De sources concordantes, auprès des avocats des détenus et d’une source autorisée au CNDH, onze des 53 prisonniers du Hirak à Casablanca ont bénéficié de la grâce royale.
Il s’agit de Mohamed Mahdali (condamné à 3 ans de prison ferme), Fahim Ghattas (2 ans), Ahmed Hazzat (2 ans), Mohamed Mekkouh (2 ans), Aziz Khali (2 ans), Ahmed Hakimi (2 ans), Mohamed Hani (3 ans), Khalid Baraka (2 ans), Mohamed Naimi (3 ans), Jawad Belaali (2 ans) et Badreddine Boulahjal (2 ans).
En outre, selon le Conseil régional des droits de l’Homme (CRDH) d’Al Hoceima, 26 détenus de la prison locale d’Al Hoceima ont été libérés, 21 à la prison Ain Aicha de Taounate, 15 à la prison Bourkaiz de Fès. D’autres personnes graciées étaient détenues dans les prisons de Taza et Guercif.
Au total, environ 400 personnes ont été condamnées dans le cadre du mouvement de contestation rifain né après la mort de Mohcine Fikri fin octobre 2016.
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