Elu le 22 mai à la tête du patronat au cours du premier scrutin à candidats multiples pour la présidence de la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM) depuis 15 ans, l’avènement de Salaheddine Mezouar avait été salué comme « l’expression d’un formidable exercice démocratique ». Sitôt élu, l’ancien président du Rassemblement national des indépendants (RNI) et plusieurs fois ministres confirmait à la tribune de l’assemblée l’ayant plébiscité qu’il démissionnait du parti qu’il a présidé jusqu’aux élections législatives de 2016, honorant ainsi une promesse de campagne, mais également l’article 4 des statuts de la CGEM qui dispose que « toute prise de position en faveur d’un parti politique […] est, sous peine de sanctions, rigoureusement interdite au sein de la CGEM. » Quatre mois après sa prise de fonction, Salaheddine Mezouar a mis de l’eau dans son vin…
Vous devez être enregistré pour commenter. Si vous avez un compte, identifiez-vous
Si vous n'avez pas de compte, cliquez ici pour le créer