7 personnes jugées à Tétouan dans le cadre de la mort de Hayat Belkacem

Deux Espagnols et cinq Marocains seront bientôt jugés à Tétouan après avoir été inculpés pour « constitution de bande criminelle » et « traite des êtres humains [...] ayant entrainé la mort d’une personne et blessés trois autres », selon des sources proches de l’enquête citées par l’agence espagnole EFE.

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Le recours aux go-fast pour émigrer clandestinement est de plus en courant. Crédit: DR

Les sept hommes sont impliqués dans l’incident dans lequel Hayat Belkacem, 20 ans, a perdu la vie et trois autres personnes blessées le 25 septembre, après qu’une unité de la Marine royale a tiré sur une embarcation au large de Fnideq avec à son bord un groupe de candidats à l’émigration clandestine en Espagne.

Six détenus, dont le pilote du bateau présumé, l’Espagnol J. M. D., ont été présentés au juge d’instruction de la cour d’appel de Tétouan le 28 septembre, qui a ordonné leur détention en attendant un interrogatoire approfondi. Le septième prévenu a été mis le 29 septembre à la disposition du juge, rapporte EFE.

Le procureur a retenu contre le pilote et quatre autres personnes du groupe « la constitution d’un gang criminel actif habituellement dans l’organisation de l’émigration illégale avec l’utilisation de moyens de transport à moteur ». À cela s’ajoute la « traite d’êtres humains par des bandes criminelles dans le cadre transfrontalier, ayant entrainé la mort d’une personne et blessé trois autres ».

Les deux autres personnes sont accusées de « complicité », en tant qu’« intermédiaire » ou pour « participation » à ces crimes.

L’agence espagnole précise qu’elle « ignore si parmi les sept accusés, il y a uniquement des personnes qui se trouvaient à bord du go-fast, ou s’il y a également des membres du réseau arrêtés à terre ».

Avec EFE

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