Deux ambiances, même endroit. Ce 22 juin, la cour d’appel de Casablanca a été le théâtre d’une confrontation entre deux groupes opposés. D’un côté, une vingtaine de militants et activistes, habitués à se réunir devant le tribunal en soutien à Soulaimane Raissouni et Omar Radi depuis le début de leurs procès respectifs, scandent leurs slogans pour la libération des deux journalistes et plaident pour des procès équitables. De l’autre, un groupe de personnes, essentiellement composé de jeunes, qualifiés tantôt d’internautes, tantôt d’associatifs, venus apporter leur soutien muet aux victimes présumées des deux journalistes : Hafsa Boutahar et Adam Muhammad. Bouches cousues, ces “Facebookiens”, comme ils se définissent eux-mêmes, demandent que justice soit rendue et que les droits des victimes soient respectés.
RSF, persona non grata
Reste que le timing de cette manifestation n’est pas anodin, tant il coïncide…