Soulaimane Raissouni et Omar Radi, audiences sous haute tension et sous l'oeil de RSF

Le 22 juin, les procès des journalistes Omar Radi et Soulaimane Raissouni se sont poursuivis à la cour d’appel de Casablanca. Des audiences simultanées, marquées par la présence – contestée par un sit-in – du secrétaire général de Reporters sans frontières, Christophe Deloire.

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Devant la cour d’appel de Casablanca, des militants et activistes se sont réunis le 22 juin, jour des audiences, en soutien à Soulaimane Raissouni et Omar Radi. Crédit: YASSINE TOUMI/TELQUEL

Deux ambiances, même endroit. Ce 22 juin, la cour d’appel de Casablanca a été le théâtre d’une confrontation entre deux groupes opposés. D’un côté, une vingtaine de militants et activistes, habitués à se réunir devant le tribunal en soutien à Soulaimane Raissouni et Omar Radi depuis le début de leurs procès respectifs, scandent leurs slogans pour la libération des deux journalistes et plaident pour des procès équitables. De l’autre, un groupe de personnes, essentiellement composé de jeunes, qualifiés tantôt d’internautes, tantôt d’associatifs, venus apporter leur soutien muet aux victimes présumées des deux journalistes : Hafsa Boutahar et Adam Muhammad. Bouches cousues, ces “Facebookiens”, comme ils se définissent eux-mêmes, demandent que justice soit rendue et que les droits des victimes soient respectés.

RSF, persona non grata

Reste que le timing de cette manifestation n’est pas anodin, tant il coïncide…

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