Entre vocation et hasard
Fadel Senna a hérité de son père sa passion pour la photo de guerre. Son géniteur, Abdelhak Senna, a couvert avant lui des zones de conflit pour l’AFP. Fadel se rappelle qu’étant enfant, il attendait impatiemment le retour de papa pour découvrir ses clichés des combats. Il marchera tout naturellement sur les pas de son père au sein de la même agence de presse.
Le photographe de trente ans racontait avec précision à telquel.ma sa première expérience en zone de guerre, la libération de Mossoul en 2017, où il était en première ligne: “À mon arrivée, j’ai rapidement constaté l’avancée des forces spéciales irakiennes. Je me suis directement retrouvé dans la vieille…“À mon arrivée à Mossoul, je me suis directement retrouvé dans la vieille ville, au cœur des combats. Je n’avais jamais vu autant de morts et de sang de ma vie”