La visite marocaine de la vice-présidente de la Banque européenne d’investissement (BEI) Emma Navarro aura porté ses fruits. Le 11 mars, l’institution financière européenne a accordé un prêt de 80 millions d’euros à la Société nationale des Autoroutes du Maroc (ADM). Cet accord a pour objectif de financer les travaux de triplement des voies de deux grands axes autoroutiers en périphérie de Casablanca.
Il concerne d’une part, le segment de l’autoroute Casa-Berrechid sur une longueur de 25,8 kilomètres et, d’autre part, l’autoroute de contournement de Casablanca qui dessert l’aéroport Mohammed V sur 31,7 kilomètres. Le communiqué de la BEI précise que l’accord vise à “décongestionner la circulation du Grand Casablanca, à améliorer les conditions de transport, à développer la mobilité et à renforcer la sécurité routière au Maroc”.
“Améliorer la qualité de vie à Casablanca”
Pour rappel, le directeur général d’ADM Anouar Benazzouz avait fait l’annonce de ces deux projets d’aménagement en juillet 2017. Le dirigeant avait alors indiqué qu’ADM mettrait en place les dispositifs nécessaires afin d’atténuer la gêne occasionnée pour ses clients usagés. Il précisait en outre que les travaux allaient durer trois ans et coûter 1,5 milliard de dirhams. Le prêt de la BEI financera donc le projet pour plus de moitié.
Suite à l’accord de prêt de la Banque européenne, Anouar Benazzouz a exprimé sa satisfaction : “C’est une participation de la BEI dans un projet d’envergure mené par ADM qui va permettre de soutenir le développement de la métropole de Casablanca, d’améliorer la fluidité du trafic et de renforcer la sécurité des usagers”. Emma Navarro a pour sa part réaffirmé la détermination de l’UE à se tenir aux côtés du Royaume: “Ce prêt répond à la volonté de l’Europe d’accompagner le développement de l’infrastructure marocaine. Il contribuera à améliorer directement la mobilité et la qualité de vie dans une grande ville comme Casablanca”.
Par ailleurs, une rencontre est prévue entre Emma Navarro et Hicham Serghini, le directeur de la Caisse centrale de garantie (CCG). À travers un protocole d’entente, la BEI s’engagera à soutenir le développement de l’économie verte au Maroc. enIl s’agira notamment d’encourager les projets portés par les petites et très petites entreprises du royaume. Mais, pour l’heure, rien n’a encore été matérialisé.