Le 19 février dernier, Teresa Ribera, ministre espagnole de la Transition écologique, avait adressé une lettre au Commissaire européen à l’énergie Miguel Arias Cañete dans laquelle elle le priait de donner son avis sur l’afflux d’électricité marocaine low cost sur le marché ibérique. Selon la ministre, cette électricité, produite dans la centrale à charbon de Safi, représente une compétition déloyale du fait qu’elle n’est pas soumise à la taxe carbone, en vigueur partout dans l’UE.
“En raison de la mise en service de centrales électriques à charbon au Maroc, les usines espagnoles à combustibles fossiles sont potentiellement désavantagées en termes de compétitivité, car elles doivent supporter les coûts des émissions de CO2”, avait alors expliqué Teresa Ribera. D’ici 2025, l’Espagne a en effet prévu de fermer ses usines les plus polluantes, à commencer par ses centrales à charbon. Après réception de…