Avortement: le débat sur l’IVG s’invite au procès de Marrakech

Accusées de faire partie d’un réseau criminel spécialisé dans l’avortement, six personnes passent en jugement à Marrakech. Ce procès est l’occasion pour les partisans de la légalisation de l’IVG de souligner que le projet de loi sur cette question est au point mort, trois ans après son adoption en Conseil de gouvernement.

Par

Le procès du “réseau d'avortement clandestin” se tient au Tribunal de première instance de Marrakech. Crédit: Iconodoc

Vendredi 24 mai, Tribunal de première instance de Marrakech. Le soleil tapant de la ville ocre n’a pas dissuadé des dizaines de personnes d’assister à la reprise du procès du “réseau d’avortement clandestin”, démantelé fin avril d’après l’AFP, qui cite des sources médiatiques locales et Omar Arbib, membre de l’Association marocaine des droits de l’homme (AMDH) à Marrakech. Six individus, dont trois médecins internes et un apprenti pilote de ligne, comparaissent devant le juge pour la formation d’un “réseau criminel spécialisé dans l’avortement” ayant effectué 25 opérations clandestines selon les inculpés eux-mêmes, précise le PV d’instruction. Consulté par TelQuel, ce document d’une trentaine de pages ajoute également la “fraude”, la “mise en danger de vies humaines”, la consommation de drogue et la corruption aux motifs d’inculpation.

Alcool, drogues…

Cet article est réservé aux abonnés.
Déjà abonné ? Se connecter
Soutenez un média indépendant et exigeant
  • Accédez à tous les contenus de TelQuel en illimité
  • Lisez le magazine en numérique avant sa sortie en kiosque
  • Accédez à plus de 900 numéros de TelQuel numérisés