Les efforts se poursuivent pour éviter à tout prix une année blanche des étudiants en médecine, en grève depuis le 25 mars. Dans la journée du 18 juin, c’est le ministre d’Etat chargé des Droits de l’Homme, Mustapha Ramid, qui est parti à la rencontre des grévistes.
Selon une source présente citée par TelQuel Arabi, le ministre a tenu à discuter “en profondeur” des points de discorde entre les grévistes et l’Exécutif lors d’un dialogue long de deux heures. Devant Mustapha Ramid, les 13 représentants des étudiants grévistes présents à cette rencontre ont de nouveau présenté leur revendication et ont dénoncé la volonté du gouvernement d’impliquer les parents dans cette crise .
S’il s’est montré compréhensif vis-à-vis des raisons qui ont poussé les étudiants à entamer leur mouvement de boycott, Mustapha Ramid a néanmoins tenu à dénoncer la forme de cette contestation, explique cette source présente lors de la rencontre. Pour le ministre, le boycott n’a fait que nuire aux étudiants, à leurs familles et au système éducatif national. Le ministre a également déclaré qu’un bras de fer “aussi intense” avec le gouvernement, “ne mènera à aucun résultat”.
Pour éviter une éventuelle année blanche, Ramid a demandé aux étudiants d’accepter les propositions du gouvernement et de regagner les amphithéâtres. Il a suggéré l’organisation de cours durant la période estivale afin de permettre la tenue d’examens au mois de septembre. Il s’est également engagé à être le premier défenseur des revendications des étudiants, à condition qu’ils acceptent ses propositions.