Le Conseil de la ville rappelle les “vrais” tarifs du stationnement

Le responsable du transport et de la mobilité au Conseil communal de Casablanca rappelle les tarifs de stationnement à la métropole et appelle les citoyens à signaler tout dépassement des gardiens de voiture.

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Le conseil communal travaille sur une application mobile pour identifier les gardiens et les zones de stationnement. Crédit: Yassine Toumi/TELQUEL

La Commune urbaine de Casablanca met enfin de l’ordre dans le secteur du stationnement. Après le ras-le-bol des citoyens de la métropole face aux dépassements des gardiens de voitures, Mohamed Bourrahim, vice-président du Conseil de la ville en charge de la mobilité, a rappelé dans une vidéo largement partagée sur les réseaux sociaux la tarification réglementaire appliquée au niveau des parkings publics.

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Le responsable communal rappelle d’abord que la métropole dispose de deux types de parkings. Le premier, qui s’étend sur les communes de Roches noires, Sidi Belyour, Anfa et Maârif, est géré par la société de développement local (SDL) Casa Développement. Les tarifs y sont fixés à 2 dirhams par heure de stationnement. Le second type de stationnement est géré par les 16 arrondissements casablancais et son tarif est fixe, quelle que soit la durée : 2 dirhams pour les deux roues, 3 dirhams pour les voitures et 5 dirhams pour les camions. Mohamed Bourrahim souligne que ce tarif est doublé le soir.

L’élu local appelle aussi les Casablancais à aviser la police administrative de tout cas de non-respect de ces tarifs par les gardiens de voiture. Outre cette campagne de sensibilisation, le Conseil communal a procédé à l’installation de panneaux affichant les prix appliqués au niveau des parkings publics.

Le 13 mai dernier, les internautes casablancais ont lancé sur Facebook un hashtag #9hartouna (“on en a marre”), appelant les autorités locales à intervenir pour mettre fin à la mainmise des gardiens de voitures sur les différents parkings publics de Casablanca. Ces derniers profitent de l’anarchie qui règne sur le secteur et l’absence du contrôle des autorités locales et facturent des prix allant parfois jusqu’à 10 dirhams pour les zones touristiques ou à forte affluence.