Eau potable au Maroc : l'AFD porte son aide à 101 millions €

Un nouveau partenariat vient d'être acté avec l'Agence française de développement pour étendre l'accès à l'eau potable dans les régions du nord du Maroc. Avec une aide totale de 101 millions d'euros apportée au projet, l'Agence française de développement est le principal bailleur de fonds du programme.

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Ces programmes seront accompagnés d’une opération de sensibilisation à l’importance de l’eau. Crédit: DR

L’Agence française de développement (AFD) et l’Office national de l’électricité et de l’eau (ONEE) ont conclu hier à Rabat, une convention de prêt de 50 millions d’euros, ainsi qu’une subvention d’un million d’euros, au bénéfice du Maroc. Objectif : assainir et garantir l’accès à l’eau potable dans le nord du pays, principalement dans les provinces d’Al Hoceima, Driouch, Nador et Taounate.

La subvention d’un million d’euros permettra “la réalisation des études et des actions de renforcement de capacité”, précise l’agence française dans un communiqué relayé par la MAP. Le nouvel accord complète un précédent signé en décembre 2018, également d’un montant de 50 millions d’euros. L’AFD porte ainsi son aide sur le financement de l’accès à l’eau potable au Maroc à 101 millions d’euros, sur un coût total estimé à 115 millions d’euros.

Le programme contribuera notamment à la réduction des inégalités au niveau de l’accès aux services publics, tout en “améliorant la qualité du service d’eau potable”, ainsi que la “résidence du territoire face au changement climatique”, précise le communiqué.

Il est ainsi prévu de mobiliser des ressources superficielles pérennes, en l’occurrence des barrages de Bouhouda et d’Asfalou (province de Taounate), afin de faire face au tarissement accru des ressources souterraines et à la réduction importante des précipitations au cours des prochaines décennies.

Ce projet contribue à l’atteinte de l’Objectif de développement durable 6”, précise Mihoub Mezouaghi, directeur de l’AFD au Maroc.

“Un impact positif est attendu tant sur le plan sanitaire que sur le plan du développement économique et social de la zone”, poursuit Mihoub Mezouaghi. Avant de conclure : “Le temps d’approvisionnement en eau sera réduit et la qualité de la ressource améliorée. Il s’agit également de concourir à la préservation de la ressource en eau via la réduction des fuites, l’amélioration du rendement du réseau et la mobilisation de ressources pérennes”.