Partis, syndicats et associations progressistes veulent former un Front Social commun

Plus d’une dizaine de partis politiques, centrales syndicales et associations de droits humains se sont réunis autour d’un “Front social de soutien aux mouvements de protestation” qui devrait prochainement voir le jour. Si l’initiative n’est pas récente, elle se veut un appui solide aux mobilisations et se verra accompagnée par la création d’un Observatoire social. 

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18 mai 2017 : une des nombreuses manifestations qui ont agité le Rif. Crédit: Yassine Toumi/TelQuel

C’est un large appel à la mobilisation pour soutenir les initiatives sociales et “arrêter l’hémorragie”. C’est en ces mots que Nabila Mounib, secrétaire général du Parti socialiste unifié (PSU), évoque la ligne d’une nouvelle initiative composée des “forces démocratiques”. Dans un contexte de rentrée politique marquée par les mobilisations sur les libertés individuelles cristallisées autour de l’affaire Hajar Raissouni, partis politiques, centrales syndicales et défenseurs des droits humains font bloc autour d’une nouvelle initiative : le Front social de soutien aux mouvements de protestation. “Nous voulons faire front face à toute cette politique que nous estimons être sauvagement néo-libérale”, détaille Nabila Mounib dont la formation fait partie de cette nouvelle coalition. Tout en se défendant d’en être la porte-parole, elle ajoute : “Le front social veut rassembler pour agir par…

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