Les consulats, nouveau sujet de tensions Maroc-Algérie

En ajoutant à sa liste deux nouvelles représentations consulaires dans ses provinces du Sud le 28 février, le Maroc fait face aux réactions du voisin algérien qui goûte peu cette série. Une passe d’armes en terrain miné, entre saillies, ironie et guerre de communiqués.

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Le ministre des Affaires étrangères marocain Nasser Bourita, et son homologue algérien Sabri Boukadoum. Crédit: Tniouni/AFP - montage TelQuel

Bis repetita sur le Sahara. Ce 28 février, ce sont deux nouveaux pays, le Burundi et Djibouti, qui ont procédé à l’inauguration de consulats, respectivement à Laâyoune et Dakhla. Alors que le Maroc gagne du terrain sur le dossier, portant désormais à neuf le nombre de pays africains ayant une représentation consulaire dans les provinces du Sud, la passe d’armes avec l’Algérie, elle, ne tarit pas. Nasser Bourita sort de la traditionnelle mesure diplomatique pour se montrer un brin taquin à l’égard des autorités algériennes : “Celui qui se prépare à rédiger des communiqués et rappeler son ambassadeur pour consultation doit continuer sur cette voie”, a déclaré le ministre des Affaires étrangères lors d’une conférence de presse à la suite de l’ouverture du consulat burundais. Une manière de dire avec ironie que Rabat ne compte pas…

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