Le dernier roman de Youssouf Amine Elalamy se penche sur les parcours fracassés des exilés.
“Dieu que c’est beau, la guerre vue du ciel”, s’exclame un jeune comédien, imaginant les bombes “fleurir en poudre de lumière”. Imaginant, car il ajoute aussitôt : “Seulement voilà, moi, la guerre, je ne l’ai jamais vue d’en haut, seulement d’en bas.” À cause de la guerre, sa ville s’enfonce dans le gris et la propagande en lettres rouge sang orchestrée par le Docteur, le dictateur qui apparaît sur tous les écrans. À cause de…