À l’entrée nord de Missour, dans un décor de western, se dresse un pâté de maisons à l’architecture révolue. Un ensemble bâti dans un style colonial bordé par la maison d’accueil Dar Diafa, la prison locale, l’ancien Tribunal de première instance qui abritait le bureau des Affaires indigènes durant le protectorat et la caserne du 62e régiment du Makhzen mobile.
C’est dans l’une de ces demeures ocre parsemées de conifères que le tout premier secrétaire de l’USFP, Abderrahim Bouabid, a vécu près de cinq mois en isolement, d’octobre 1981 à février 1982. Exilé à plus de 400 kilomètres de Rabat, dans une commune perdue où l’avait été avant lui Mohamed Ben Larbi Alaoui, alias Cheikh Al Islam. Celui qui commandait aux destinées du premier…
Vous devez être enregistré pour commenter. Si vous avez un compte, identifiez-vous
Si vous n'avez pas de compte, cliquez ici pour le créer