Tout est normal, j’ai ouvert le café ce matin à 9 heures, comme d’habitude”, nous raconte Anass* le lundi 13 juillet, qui gère l’un des cafés d’une petite franchise locale, situé en plein centre-ville de Tanger. “Hier, le moqqadem est venu me voir vers 15 heures, pour me prévenir que je devais fermer à 20 heures. Trois heures plus tard, je reçois un appel de l’administration qui me prévient que l’on restera ouvert jusqu’à 22 heures, comme d’habitude, et que le café restera ouvert le lendemain. Personne n’a compris.”
Être ou ne pas être confiné
Cette incompréhension générale découle d’un retournement de situation digne d’une télénovela. Dans la soirée du dimanche 12 juillet, un premier communiqué du ministère de l’Intérieur annonçait la mise en…