Nawal Ben Hamou, le social pour étendard
“La politique, on la fait avec les tripes”, confiait à la RTBF celle qui, en 2014 et à 26 ans seulement, a réussi à décrocher un siège de députée au parlement fédéral. Cinq ans plus tard, cette ex-employée de police, diplômée en sciences politiques, crée la surprise lorsqu’elle se voit confier, mi-juillet 2019, le poste de secrétaire d’Etat à l’Egalité des chances et des Cultes au sein du nouveau gouvernement bruxellois. Encartée parti socialiste et née de père rifain, elle combat pour l’égalité des chances, les services publics et la sécurité sociale.
Nawal Soufi, Mama Nawal
En 2013, cette jeune militante humanitaire sauve 345 migrants à la dérive en Méditerranée. Cet acte de bravoure lui vaut d’être distinguée “Arab hope maker” (créatrice d’espoir arabe) par l’émir de Dubaï, Mohamed Bin Rashid Al Maktoum, en 2017. En tout, la Sicilienne, qui n’est affiliée à aucune ONG, a participé au sauvetage en mer de plus de 200.000 migrants. Surnommée Mama Nawal ou l’ange des réfugiés, à 100% bénévole et armée de son seul téléphone, elle mobilise son temps et son énergie pour la prise en charge des réfugiés issus du conflit syrien.
Khadija Arib, chambre avec vue
Née à Settat, elle arrive aux Pays-Bas à l’âge de 15 ans, dans le cadre du regroupement familial. Après des études en sociologie à l’université d’Amsterdam, elle fait, en 1998, son entrée en politique en adhérant au parti travailliste. Elle combat le racisme, les discriminations et les violences faites aux femmes. Sa détermination porte ses fruits. En 2016, elle devient la première femme binationale à présider la deuxième chambre des Etats Généraux, ou Chambre des députés.
Marwah Rizqy, pour un impôt juste
“Avocate, professeure en fiscalité, joueuse de basket et fière députée de Saint-Laurent (à l’Assemblée générale du Québec)”. C’est ainsi que Marwah Rizqy, également porte-parole du Parti libéral en matière d’éducation, d’enseignement supérieur et de stratégie numérique, se présente sur sa page Facebook.
Née à Montréal de parents immigrés marocains, elle est titulaire d’un doctorat en droit fiscal et d’une maîtrise en fiscalité internationale obtenus à l’université de Floride, ainsi qu’une autre maîtrise en administration des affaires décrochée à l’université de Sherbrooke où elle est actuellement professeure. Membre du barreau du Québec et de New York, elle a décidé de faire de l’équité fiscale son “cheval de bataille”. En juin dernier, elle a été désignée “révélation” de la session parlementaire du Québec en “reconnaissance de son apport remarqué et son engagement appréciable” à l’hémicycle.
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