En mars 2019, les étudiants en médecine des neuf facultés publiques du Maroc décidaient de mener une grève nationale pour demander au gouvernement de répondre à leur dossier de revendications. Ils protestaient, entre autres, contre les conditions d’accès au concours de spécialisation, le nombre de postes ouverts, le système d’octroi des bourses et les charges liées à l’acquisition de matériel.
Le 28 août de la même année, un accord a été conclu entre les doyens des facultés de médecine, de pharmacie et de médecine dentaire, et les représentants des étudiants de ces facultés,pour mettre fin au mouvement de grève et de boycott des examens, et permettre aux étudiants de regagner les bancs universitaires.Pierres d’achoppement
Deux ans plus tard, le torchon brûle à nouveau entre étudiants et tutelle, le gouvernement ayant, selon eux, failli à ses engagements dans le cadre de l’accord conclu…