Ce ne sera pas facile de leur faire accepter ce système, tant il est injuste et violent.” C’est contre une assignation toxique que s’insurge la politologue et militante Fatima Ouassak : celle qui exige des mères des quartiers populaires, notamment en France où elle vit, de “faire tampon entre le système social et l’enfant”, d’“être des agents au service du maintien de l’ordre social”.
D’autant que cet ordre raciste “désenfantise” les enfants des familles pauvres et immigrées, surtout arabes, noires ou musulmanes, jugés “indésirables”. Et qu’il prétend, au nom de la sommation à s’intégrer, briser les transmissions familiales… Ces mères, qui sont “dans la société actuelle, presque rien”, elle les appelle à prendre conscience de leur poids politique et de leur puissance.Cet ordre raciste “désenfantise” les enfants des familles pauvres et immigrées, surtout arabes, noires ou musulmanes, jugés “indésirables”
Contre le racisme structurel
Fatima Ouassak entend ramener au cœur du débat un sujet relégué dans les marges et les minorités. Son premier essai…