Interdites à Rabat, autorisées à Casablanca : que dit la loi sur les manifestations en temps de Covid ?

L’interdiction de plusieurs manifestations au Maroc en raison des mesures sanitaires a soulevé une vague d’indignation, surtout qu’un gigantesque rassemblement de supporteurs du Raja a, lui, été autorisé. Deux poids, deux mesures ?

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Sit-in des enseignants contractuels à Rabat le 22 mars dernier. Crédit: Rachid Tniouni / TelQuel

Alors qu’ils prévoyaient de relancer leur mouvement national avec des manifestations prévues les 6 et 7 avril à Rabat, les enseignants contractuels ont été stoppés net. Au nom des dispositions de l’état d’urgence sanitaire et de l’apparition de nouveaux variants du coronavirus au Maroc, la wilaya de Rabat a interdit les deux marches dans la capitale. “Dans le cadre des mesures préventives prises par le gouvernement pour endiguer la propagation du Covid-19, notamment suite à l’apparition de nouvelles souches, et prenant en considération la prolongation de l’état d’urgence sanitaire au 10 avril 2021, les autorités locales annoncent l’interdiction de tout attroupement ou rassemblement sur la voie publique pour éviter toute violation des dispositions de l’état d’urgence sanitaire”, justifie la wilaya de Rabat-Salé-Kénitra dans un communiqué publié dimanche 4 avril.

“Intensification du système de répression”

Bravant cette interdiction, des dizaines de manifestants de la Coordination nationale des enseignants contractuels, sous…

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