Cinq femmes, dont une soupçonnée d’avoir voulu commettre un acte terroriste, ont été interpellées le 4 avril dans le sud de la France et une enquête préliminaire a été ouverte pour terrorisme. Ces interpellations ont été effectuées à Béziers par la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI), sur la base d’informations détaillées fournies par la Direction générale de la surveillance du territoire (DGST) au Maroc.
Selon un communiqué du porte-parole officiel de la DGST, les autorités françaises ont exploité ces renseignements précis avant de procéder à ces arrestations, avortant ainsi une probable attaque terroriste.
La même source a ajouté que les informations fournies par la DGST aux services de sécurité français comprenaient des données personnelles sur la principale suspecte, ses données d’identification électronique, ainsi que des détails sur le projet terroriste qu’elle s’apprêtait à mettre en œuvre.
La DGST a également, selon la même source, mis à la disposition des autorités françaises des informations sur le niveau d’extrémisme atteint par la suspecte, en particulier sur ses consultations régulières de publications de Daech sur différents supports électroniques.
Le porte-parole de la DGST a indiqué que la transmission des informations aux services de sécurité français s’inscrit dans le cadre de l’implication du Maroc dans les mécanismes de coopération internationale pour lutter contre les organisations terroristes, visant à assurer la sécurité et la stabilité internationales, ainsi que dans le cadre du renforcement de la coopération bilatérale entre la DGST et les services de renseignement français.
(avec MAP)