Le processus de résolution politique du conflit du Sahara est bloqué. Près de deux ans après la démission de Horst Köhler de ses fonctions d’envoyé personnel du secrétaire général de l’ONU pour le Sahara, les discussions entre les parties au conflit sont restées au point mort. Entre-temps, le Maroc a pris le problème à bras-le-corps en déclinant une “politique des consulats” grâce à laquelle les pays soutenant la marocanité du Sahara le manifestent en ouvrant des représentations consulaires dans les villes du sud. Un procédé contesté par le mouvement séparatiste du Polisario et son principal soutien, l’Algérie. C’est dans ce contexte que le Polisario a réclamé une intégration de la RASD à l’ONU, et que la communauté internationale se montre plus pressante sur la désignation d’un nouvel envoyé personnel du secrétaire général de l’ONU pour le Sahara.
Alors…