Ouverture de l’espace aérien : la DGAC prolonge la suspension jusqu’au 10 juin prochain

Il n’y aura pas de programmation de vols internationaux au Maroc. Une note de la Direction générale de l’aviation civile (DGAC) a prolongé la fermeture de l’espace aérien marocain au moins jusqu’au 10 juin 2021. Et la date indiquée ne l’est qu’à titre indicatif.

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L’information vient éteindre le feu de la rumeur persistante faisant état d’une reprise du trafic aérien international dès la mi-mai. Ce vendredi 7 mai, une note aux navigants aériens émanant de la Direction générale de l’aviation civile (DGAC) indique que l’espace aérien marocain restera fermé au moins jusqu’au 10 juin 2021, coïncidant avec la prolongation d’un mois de l’état d’urgence sanitaire.

Selon nos informations, ces dernières semaines, la Commission Covid de la DGAC avait multiplié les réunions sans toutefois parvenir à une décision finale. À titre de rappel, c’est cette commission, au sein de laquelle siègent d’autres ministères (Intérieur, Santé…), qui décide, sur la base des informations à sa disposition, de la fermeture ou de l’ouverture du ciel marocain.

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La prolongation de l’état d’urgence décidée en Conseil des ministres le jeudi 6 mai et les risques sanitaires ont peut-être pesé dans la décision de la DGAC. Comme nous le confirmait une source bien informée, dans ce genre de situation, “l’information d’une réouverture des frontières tombe toujours à la dernière minute”, insistant sur le fait que ce type de décision est tributaire d’informations d’autres ministères.

Dans tous les cas, la nouvelle note de la DGAC autorise les compagnies aériennes à préparer des vols spéciaux pour ensuite tenter d’obtenir l’autorisation des autorités compétentes. Pour autant, que signifie la prolongation de la suspension de l’ouverture du ciel marocain ? Que la date du 10 juin n’est pas la fin de l’échéance qui permettra de rouvrir les frontières à cette date. La DGAC peut bien choisir, à l’approche de cette date, d’annoncer soit une réouverture du ciel soit une nouvelle prolongation de la suspension. La décision reste donc entre les mains de la commission de la DGAC.