Le phénomène de transhumance politique revient en force, à moins de trois mois des élections. C’est le bal des transfuges et des communiqués confirmant l’expulsion d’un député de son parti et son adhésion à un autre. Certains se contentent de publier leurs photos avec leurs nouveaux chefs de partis. Les sept grandes écuries politiques se disputent ces profils mouvants. Ils leur garantissent l’obtention d’un siège, voire plus, au Parlement. C’est sans compter leurs dividendes en termes de représentativité dans les conseils locaux, des communes à la présidence des régions. Jouissant d’une popularité avérée dans leurs fiefs, ils n’hésitent pas à changer d’étiquette partisane.
Morale unitaire
Au PJD, premier parti du royaume, on ne badine pas avec la transhumance politique. Le parti lui consacre un éditorial sur son site internet, et s’y oppose au nom de “la…