De la “smart” à la “safe” city, au détriment de nos vies privées ?

Le chemin vers la “smart city”, qu’empruntent de nombreuses villes à travers le monde, fait craindre à de plus en plus d’acteurs de la société civile une mise sous surveillance de l’espace urbain via son pendant sécuritaire, la “safe city”. 
Au Maroc, le flou juridique autour de l’usage des nouvelles technologies de surveillance pose des questions sur la collecte 
et l’utilisation des données.

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Des Londoniens passent devant une caméra de vidéosurveillance sur Oxford Street à Londres. Même dans cette vieille démocratie qu’est l’Angleterre, on craint des dérives quant au respect de la vie privée et des libertés. Crédit: Tolga Akmen / AFP

L’évolution à vitesse grand V de la technologie peut-elle rendre les villes plus sûres ? Ces dernières années, de plus en plus d’agglomérations et de métropoles à travers le monde ont vu fleurir, au détour des coins de rue ou au milieu de grands carrefours, des dispositifs de vidéosurveillance. Ce déploiement de la technologie au service de la sécurité urbaine porte un nom : la “safe city”. Un concept régulièrement présenté comme étant le pendant sécuritaire des “smart cities”, ce concept de villes “améliorées” grâce à différents moyens technologiques et qui a émergé dès le début des années 2010.

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