Voici un film sur les attentats du 11 septembre qui ne parle pas du 11 septembre. Enfin, pas tout à fait. Stephen Daldry (Billy Elliot) nous raconte ici l’histoire d’Oskar (interprété par le jeune Thomas Horn, bluffant), jeune New-Yorkais effondré par la mort de son papa, disparu dans la chute des tours jumelles du World Trade Center. Un père adoré (interprété par Tom Hanks), quasi idéal, dont le film montre, à grands coups de flash-backs, la capacité à encourager la curiosité et le développement de son fils. Un an après la catastrophe, Oskar découvre une clé dans les affaires de son père. Il y voit un signe, un message, et décide de partir à la recherche de la serrure qui lui correspond. Ainsi commence un jeu de pistes – pas gagné d’avance – dans l’immensité urbaine de la Grosse Pomme… C’est beau, la quête d’un orphelin qui cherche les traces d’un père qui n’est plus là. Mais à force de verser excessivement dans le pathos et d’inonder le spectateur de musiques sentimentalistes, le film devient presque dur à digérer.
Extrêmement fort et incroyablement près, de Stephen Daldry, au Mégarama
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