Il n’y a pas si longtemps, ce pays s’appelait les Etats-Unis d’Amérique. Aujourd’hui, cette contrée est devenue la nation de Panem, une république totalitaire et inégalitaire, qui maîtrise au mieux les outils médiatiques pour contrôler la population. Chaque année, le pouvoir organise un grand jeu télévisé, les Hunger Games, où des adolescents venus des douze districts du pays doivent s’affronter jusqu’à la mort. Il n’y a qu’un seul vainqueur : l’unique survivant. Katniss (Jennifer Lawrence), une jeune fille de 16 ans, se retrouve forcée de participer au jeu, face à des adversaires bien mieux préparés qu’elle. Pour survivre, elle n’aura pas le choix : il faudra tuer, en mettant de côté tout cas de conscience… Adaptation d’un best-seller de l’Américaine Suzanne Collins, The Hunger Games donne à voir le pire de ce que pourrait devenir la téléréalité, dans un spectacle qui donne franchement la nausée. Gary Ross, le réalisateur, y montre la spectacularisation de la violence poussée à l’extrême, dans ce qui résonne comme une mise en garde adressée à l’Occident. Un peu long (2h22), son film, qui a fait un carton aux Etats-Unis (155 millions de dollars de recettes en un week-end, presque un record) est à déconseiller aux enfants et aux âmes sensibles. Les autres y trouveront matière à réfléchir.
The Hunger Games, de Gary Ross, au Mégarama
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