A l’affiche. L’agent J s’essouffle

Par

On prend presque les mêmes et on recommence. Dans ce troisième volet de Men in black, l’agent J (Will Smith) décide de remonter dans le temps, car la planète Terre et son ami l’agent K (Tommy Lee Jones) sont menacés par de méchants aliens visqueux qui ont installé leur QG à New York. Une fois dans le passé, l’agent J retrouve son acolyte (campé par Josh Brolin), plus jeune cette fois-ci, car nous sommes en 1969. Le duo d’agents au célèbre costard noir tente alors de sauver l’agence et le reste de l’humanité. Alors que le premier opus était plaisant, on sentait déjà l’essoufflement au deuxième. Le troisième manque quant à lui cruellement d’intérêt, peut-être à cause du fait que le scénario soit passé de main en main et réécrit autant de fois. Les scènes d’action sont insignifiantes, les vannes des deux agents ne font pas rire grand-monde… L’agent J et l’agent K ne semblent pas franchement ravis de se retrouver face à la caméra, devant laquelle ils assurent le service minimum. Will Smith, qui n’avait plus tourné depuis 4 ans, aurait mieux fait de s’abstenir. Mais avec leur budget de 200 millions de dollars, pour sûr, les producteurs ont su trouver les mots pour le convaincre de rempiler.

Men in black 3, de Barry Sonnenfeld, au Mégarama.

Rejoignez la communauté TelQuel
Vous devez être enregistré pour commenter. Si vous avez un compte, identifiez-vous

Si vous n'avez pas de compte, cliquez ici pour le créer