Jack McCall, commercial dans une maison d’édition, est un inénarrable menteur, un tchatcheur comme pas deux, égocentrique devant l’éternel. Mais voilà que notre bonimenteur, qui parle plus vite que son ombre, est confronté à une cruelle épreuve : il n’a plus que 1000 mots à dire avant de passer l’arme à gauche. Du coup, le voilà qui s’économise pour communiquer avec sa famille et ses proches en général. Fini la logorrhée, notre héros mime, dessine, gromelle façon Mr Bean. Bref, sa vie devient un perpétuel Pictionary où, comme dans le célèbre jeu, il doit faire deviner ce qu’il pense. On l’aura compris, ce film est une allégorie de la rédemption, celle d’un homme imbuvable, soûlant à chaque fois qu’il ouvre la bouche. Mais celui qui nous a tant fait rire dans Le Flic de Beverly Hills peine à trouver son rythme dans cette comédie, produite et imaginée par Alain Chabat. Dans la même veine qu’Un jour sans fin (dans lequel un journaliste revit à l’infini la même journée) ou encore Liar Liar (l’histoire d’un avocat qui ne peut plus mentir), qui sont plutôt réussis, ce film un tantinet moralisateur n’est franchement pas une réussite. En un mot comme en mille, n’allez pas le voir.
Mille mots, de Brian Robbins, au Mégarama
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