Le magazine Rukh a officiellement pris son envol le 22 juin. Découverte d’un support frais, bientôt disponible au Maroc.
Tirée à 15 000 exemplaires, cette revue trimestrielle francophone, dont le titre évoque le phénix de l’antiquité persane, a été lancée par une équipe de trois jeunes (moyenne d’âge de 27 ans). Actuellement en kiosques en France, Rukh est dirigée par Hachem Ghozali, un diplômé de Sciences Po Paris, et devrait être distribuée dans les semaines à venir au Maroc. Le premier numéro de ce mook —titré “Les rebelles ne sont pas ceux que l’on croit”, sur fond d’une photo de la policière qui a assené un soufflet à Mohamed Bouazizi, point de départ de la révolution du jasmin— annonce la couleur. Son credo ? “C’est une revue sur le monde arabe qui parle des Arabes autrement, de manière plus cool, plus décalée, jamais plus légère, juste différente”, confie l’auteur de Shamablanca, Sonia Terrab, rédactrice en chef de la revue. Elle poursuit : “Il s’agit d’offrir une alternative à l’image véhiculée par les médias mainstream et les préjugés, zoomer sur des personnalités du monde arabe, artistes, sportifs, entrepreneurs, aventuriers sans le sou…” D’articles en BD, d’interviews en photoreportages, Rukh voyage de Rabat à Oran, migre à Jerusalem en passant par Beyrouth sur près de 150 pages. Le deuxième numéro sera consacré à la thématique de la vitesse, “entre métaphysique du temps, musique, cinéma et course de voitures”. Bonne route…
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