A l’affiche. Sain et sauf

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C’est un des blockbusters de l’été, à ranger dans la catégorie film d’action. Luke Wright (Jason Statham) est un ex-agent secret qui couche son adversaire lors d’un match de boxe. Problème, ce boxeur est un protégé de la mafia new-yorkaise, qui décide de s’en prendre au héros, tue sa femme et persécute ses amis à qui elle réserve le même sort. Alors qu’il décide de mettre fin à ses jours en se jetant sous une rame de métro, il remarque qu’une petite Asiatique est pourchassée par une bande de loubards. Le héros se sent alors investi d’une mission : sauver la jeune fille des griffes de la pègre. Scènes de combat, policiers corrompus, héros malheureux… les figures imposées sont là, mais le scénario semble être prisonnier de l’action. Peu importe le film, les personnages Jason Statham se suivent et se ressemblent. Comme dans Course à la Mort, l’acteur anglais campe un dur à cuire torturé par le meurtre de sa femme et un tantinet romantique. Comme dans Le Transporteur, le preux chevalier Statham tente de sauver une petite asiatique harcelée par les triades. C’est aussi un chevalier blanc qui secourt la veuve et l’orphelin. De la manière que dans The Expendables, le héros, très porté sur la gâchette, parvient à se sortir des situations difficiles grâce à son humour pince-sans-rire. Un peu répétitif mais toujours efficace.

Safe, de Boaz Yakin, au Mégarama

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