Du 27 au 30 juin, le festival Timitar a réuni des artistes très éclectiques, faisant le bonheur du public d’Agadir et de sa région. Retour en images sur les concerts les plus forts en émotion de cette neuvième édition.
Come-back. triomphal La légende Izenzaren continue de s’écrire. Mercredi 27 juin, pour l’ouverture du festival, le mythique groupe amazigh a donné un concert exceptionnel sur la scène de la place Al Amal. Le public a répondu largement présent, heureux d’assister à l’une des rares prestations du groupe ces dernières décennies. Et si les Izenzaren sont venus cette année à Timitar, c’était également pour présenter leur nouvel album, le premier depuis vingt ans, produit par l’association du festival. Un pur moment de magie.
Divas. amazighes Cette année, le festival a décidé de rendre un vibrant hommage au répertoire des raïssates, en programmant Aïcha Tachinouite et Fatima Tihihit Titrit pendant la même soirée, au théâtre de Verdure. Pour Brahim Mazned, le directeur artistique de l’événement, “il était important que le public prenne conscience de la force de leurs paroles et de leur âme de véritables femmes troubadours amazighes”. Une excellente initiative, puisque les spectateurs étaient ravis de pouvoir danser sur les rythmes effrénés de la musique de ces deux stars amazighes.
Flow colombien. Qui a dit que Timitar ne programmait que de la musique amazighe ? Jeudi 28 juin, la scène de la place Biajouane a accueilli les Bomba Estereo, groupe colombien alternatif mêlant électro, fusion, dance-hall et hip hop. Menée par Li Saumet, son exubérante chanteuse, le groupe a réussi à capter l’attention d’un public pourtant très différent de celui du festival L’Boulevart. Un peu réticents au début à se déhancher sur les compositions endiablées des Colombiens, les spectateurs ont fini par se laisser aller au bout du troisième morceau.
L’enfant du pays. Il s’agit sans aucun doute de l’une des plus belles découvertes de cette édition. Connue auprès des amateurs de jazz après sa participation dans les prestigieux festivals de Montréal ou encore de Salzburg, Malika Zarra s’est très rarement produite au Maroc. Pour la première fois, les mélomanes d’Agadir ont pu découvrir la voix suave de cette artiste née dans leur région et installée à New York depuis plusieurs années. Ses mélodies, entre jazz et musique orientale et marocaine, resteront longtemps gravées dans les annales du festival.
Irakian lover. C’est un fait, Kadem Saher fait partie de ces rares artistes capables de fédérer un public très éclectique. Tout comme Khaled, il attire à chacun de ses concerts —que ce soit à Rabat, Casablanca, ou Dakhla— des dizaines de milliers de personnes. Lors de la clôture de Timitar, le chanteur irakien n’a pas failli à sa réputation de superstar orientale. Pendant toute la soirée, le public de la place Al Amal reprenait en chœur ses plus grands tubes, écrits par le poète syrien Nizar Kabbani. L’un des plus beaux concerts de cette neuvième édition.
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