Programmé du 6 au 8 décembre, le festival des arts numériques Digital Marrakech semble gagner sa place au soleil.
Projections 3D, sound design déjanté, hommage à Kubrick décalé et mixtapes de Tarantino… dans les couloirs du Centre culturel Atlas Golf Marrakech, l’art est une affaire de spécialistes où performance flirte avec romance et vidéo avec grandes idées. Des images à tour de bras pour un festival à faire tourner la tête, c’est un peu ça, Digital Marrakech. Pendant trois jours, les cinéastes et organisateurs, Abdelaziz Taleb et Abdellatif Benfaidoul, explorent tambour battant les ressorts d’un art total et équivoque, qu’on regarde par surprise ou par curiosité, mais toujours avec intérêt. Pour eux, le festival est avant tout un espace où l’on vient “présenter ses pratiques et recherches technologiques et partager ses performances dans les arts médias numériques avec des artistes locaux”. Hassan Hajjaj, Simo Ezoubeiri, Salma Cheddadi… ils sont une dizaine à briser les codes des arts traditionnels marocains. A leurs côtés, quelques noms phares de la scène internationale : Tim Bollinger, Markus Kayser, Til Nowak… entre autres. Sans oublier une master class sur le cinéma digital animée par le cinéaste et sound designer Michael Fakesch, fondateur du fameux groupe allemand Funkstörung et mondialement connu pour ses remix de Björk, Wu-Tang Clan et Jean-Michel Jarre. Rien que ça ! Un melting-pot de performances et d’ateliers guidés par les thématiques qui font l’actualité : l’art vidéo en Afrique, les stéréotypes arabes dans les médias occidentaux, l’avant-garde allemande en 3D…
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