L'agenda culturel #607

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Le regard de Nemmaoui

Photographie. Khalil Nemmaoui présente ses derniers clichés à Casablanca, dans le cadre de l’exposition « e.qui.lib.ri.um ». Des photographies épurées, à la composition aérée et minimaliste, qui évoquent l’interaction entre l’homme et son environnement immédiat. A 47 ans, ce photographe natif du Moyen-Atlas a déjà un long parcours derrière lui et fait partie des artistes contemporains les plus créatifs de sa génération. Ses œuvres sont reconnues au Maroc, mais aussi en Europe. Il a notamment exposé au Musée du Quai Branly et au Carrousel du Louvre de Paris.  M.S.

> A la galerie Shart de Casablanca, jusqu’au 15 mars.

Ainsi parlait Bourguiba

Théâtre. Revivre les temps forts de l’histoire du XXe siècle aux côtés de Habib Bourguiba, c’est ce que propose l’écrivain et comédien tunisien Raja Farhat. Sa dernière création, Bourguiba, dernière prison, s’articule autour de la vie du leader de la lutte contre la colonisation française. L’occasion d’évoquer les diverses personnalités qui ont croisé le chemin du premier président de la république tunisienne : Mohammed V, Allal El Fassi, Nasser, John F. Kennedy, Charles de Gaulle, Hassan II et bien d’autres.  S.S.

> Le 21 février au Cinéma Rif de Tanger et le 22 à la Bibliothèque nationale de Rabat.

Retour sur un destin brisé

Documentaire. Le 18 octobre 1983, Lahouari Ben Mohamed, 17 ans, est abattu à Marseille par un CRS lors d’un contrôle de police. Son délit ? Etre arabe. Sa mort provoquera un mouvement de contestation dans toute la France et sera à l’origine de la Marche pour l’égalité. Trente ans plus tard, le film Ya oulidi ! Le prix de la douleur revient sur ce drame. Le réalisateur, Joseph Marando, est parti à la rencontre de la famille de Lahouari, ses amis et les habitants de sa cité. Ces « anciens jeunes », adultes et parents aujourd’hui, tous issus de l’immigration maghrébine des années 1970, racontent leur long combat pour être enfin considérés comme des citoyens français à part entière.  M.S.

> En avant-première à la Salle Renaissance de Rabat, le 15 février à 19h.

et aussi…

Exposition. « Dix artistes arabes singulières » zoome sur des femmes qui ont marqué leur époque. Une façon d’évoquer, en texte et en image, les parcours de la peintre marocaine Chaïbia, la danseuse égyptienne Samia Gamal, l’architecte irakienne Zaha Hadid, la cinéaste tunisienne Moufida Tlatli et l’écrivaine algérienne Assia Djebbar. Un travail réalisé par Jamal Boushaba en 2013, à l’occasion de la sortie Des oubliées de l’Histoire de Ghita El Khayat.  M.S.

> Jusqu’au 23 février, à l’Institut français de Casablanca.

Concert. La tournée Maroc Electrik, initiée fin janvier par l’Institut français du Maroc et l’EAC-l’Boulvart, fait escale à Fès. Au programme, les groupes Real Blood, Da Legend, Gnawa Click et Noisea. L’occasion pour les amateurs de musiques alternatives de découvrir les nouveaux talents de la scène urbaine.  M.S.

> Le 21 février à 19h, Complexe Culturel Al Houria de Fès.

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