Le réalisateur de Tinghir-Jérusalem continue de faire revivre à l’écran le patrimoine juif marocain. « En réalisant mon premier long métrage j’ai rencontré en Israël une chanteuse qui reprenait notre répértoire judéo-marocain », nous explique Kamal Hachkar.
C’est sur cette femme de 33 ans, Neta Elkayam qu’il a décidé de réaliser son nouveau film, « Retour au pays natal ». Neta est née a Netivot près de Gaza, sa mère est de Casablanca et son père de Tinghir. « C’était un signe », nous confie Kamal. Le réalisateur va suivre le retour de Neta au Maroc, et ses rencontres avec d’autres artistes marocains. Une occasion de redécouvrir le répertoire national revisité par une jeune génération d’artistes, avec des chansons de Samy El Maghirbi ou Zohra El Fassia. La jeune artiste israélienne parle darija et l’arabe palestinien, et rêve d’avoir un passeport marocain pour pouvoir s’installer quelques temps dans le pays natal de ses parents. « Mon premier film explorait la mémoire et recréait par la parole ce monde disparu. Ce second long-métrage sera très différent, il s’agit de mettre la lumière sur une nouvelle génération, prisonnière d’aucune idéologie et soucieuse de recréer des ponts entre les communautés », conclut Kamal Hachkar.
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