Politique, économique, social, religieux, diplomatique… sur tous les fronts, Mohammed VI est présent. Voire « omniprésent », si l’on se fie aux analyses, parfois approximatives, formulées par les médias. En novembre 2005, par exemple, le quotidien français Le Figaro l’avait qualifié de « roi nomade » en référence aux différents déplacements qu’il entreprend aux quatre coins du pays. Mohammed VI, lui-même questionné au sujet de ses nombreux voyages, avait lors d’une de ses interviews, repris une fameuse formule de son père : « Le trône des Alaouites est sur les selles de leurs chevaux ». Les propos de Hassan II faisaient peut-être référence aux « harka » de ses aïeuls, qui mobilisaient leurs troupes pour pacifier leurs zones d’influence. Au XXIe siècle, l’enjeu est bien différent : un déplacement royal dans une province apporte souvent son lot de projets, de nouveautés.
D’ailleurs, des journaux ont collé à Mohammed VI le surnom d’« inaugurator ». Car partout où il passe, une installation sort de terre, des ressources financières tombent du ciel, des travaux sont lancés, le quotidien semble meilleur… Parfois, les projets inaugurés par le roi frisent le ridicule, comme c’est le cas de quelques petites réalisations de l’INDH dont les budgets ne dépassent pas une poignée de millions de dirhams. Certains voient cette implication personnelle de Mohammed VI dans ce genre de petits chantiers comme une perte de temps, mais d’autres la considèrent, bien au contraire, comme le seul moyen de faire avancer les choses. « L’implication royale permet généralement de débloquer des situations. Il y a plusieurs projets qui n’auraient jamais pu arriver à terme si Mohammed VI n’était pas derrière », assure un élu local qui a requis l’anonymat.
Les Marocains en ont visiblement conscience. Une visite royale apporte souvent son lot de miracles : les avenues s’embellissent et deviennent propres, des projets géants sortent de terre comme par magie, la sécurité se renforce, les mendiants et les décors de misère s’évaporent comme par enchantement… Pas surprenant alors d’assister à chaque déplacement royal à une liesse populaire qui se manifeste, la plupart du temps, par une pluie d’enveloppes recélant des revendications ou dénonçant des injustices. C’est légitime, on se met à espérer dès qu’on s’approche du centre de gravité du pouvoir. Car la gouvernance locale du royaume est faite ainsi : nos responsables politiques n’ont cure de la sanction du peuple ; les élections et les urnes sont pour eux une épreuve qui peut être négociée à coups de liasses de billets distribuées directement ou indirectement. Pour le travail de fond, pour les chantiers à long terme, il faut espérer une vision lancée et suivie par le roi lui-même.
Mais il ne faut pas être dupe, ce mode de gouvernance est aussi une manière pour la monarchie de faire le vide autour d’elle, de renforcer sa légitimité, de conserver cette image de sauveur et de recours ultime. Nos acteurs politiques la cautionnent au quotidien car ils en tirent profit : ils se contentent de rester en arrière-plan pour profiter de rentes de situation. Pourtant, la monarchie a besoin d’une élite qui l’accompagne, qui prend le relais pour décupler ses actions, et non pas de serviteurs zélés dont la fidélité se résume à scander « âach al malik ». A défaut, on reste otage d’une configuration où il faut compter sur Mohammed VI pour être partout, pour avoir un œil sur tout. Une tâche qui peut paraître surhumaine. Jugez-en par vous-mêmes à travers des stat’ inédites !
Statistiques. L’agenda surbooké de Mohammed VI
TelQuel a décortiqué l’ensemble des communiqués officiels pour restituer et synthétiser les activités royales sur l’ensemble de l’année 2013. Vingt chiffres inédits traitent de l’emploi du temps du chef de l’Etat.
790 dépêches de la MAP
Quoi de mieux que le fil de Maghreb Arabe Presse (MAP) pour essayer de restituer l’agenda de Mohammed VI. Avec les journaux télévisés des chaînes publiques, les dépêches de l’agence officielle constituent les seules sources dans le domaine de la com’ royale. Tous les communiqués du cabinet royal ou du ministère du Protocole transitent via cette agence de presse. Le service des activités royales de la MAP a ainsi tourné avec une moyenne de 2,5 dépêches par jour. Une majorité de ces textes (surtout les messages de félicitations ou de condoléances adressés par Mohammed VI) sont formulés dans un style solennel d’une redondance affligeante : parfois, seuls les dates et les noms propres changent d’une dépêche à l’autre. Mais d’autres dépêches sont très informatives dans la mesure où elles fournissent de précieuses données sur les projets ou les initiatives royales. C’est en restant branchés sur le fil de la MAP que nous avons pu extraire les chiffres qui suivent et qui renseignent sur le détail des activités de Mohammed VI au cours de l’année 2013.
5 discours prononcés
Fête du trône, anniversaire de la Révolution du roi et du peuple et commémoration de la Marche verte sont les trois rendez-vous annuels où Mohammed VI s’adresse à la nation via un discours télévisé. A cela s’ajoute l’ouverture de la session d’automne du parlement durant laquelle le roi s’adresse également aux élus et au gouvernement. Lors de ses sorties, Mohammed VI peut parfois choisir de consacrer son allocution à une thématique particulière. Cela a été le cas pour le discours du 20 août quand il a traité de l’enseignement ou encore en octobre, au parlement, quand il a fait un scan des problématiques de Casablanca. Les sujets abordés par Mohammed VI restent pendant de longs mois au cœur de l’actualité du pays. Et toute initiative dans le domaine fait évidemment référence aux paroles du souverain. Ce dernier peut également faire des discours à l’étranger, comme cela a été le cas à plusieurs reprises devant l’Assemblée générale des Nations Unies. Mais l’année dernière, il a plutôt choisi comme tribune la cérémonie d’investiture du président malien à laquelle il avait pris part en septembre.
3 voyages officiels
Outre ses déplacements privés où il peut parfois faire des apparitions officielles (à Abu Dhabi par exemple, en octobre), Mohammed VI a effectué, en 2013, trois déplacements officiels à l’étranger. Le premier a été la tournée africaine en mars qui l’a mené au Sénégal, en Guinée Conakry, en Côte d’Ivoire, puis au Gabon. Il s’est rendu ensuite au Mali à l’occasion de l’investiture du président Ibrahim Boubacar Keita. Enfin, il est parti aux Etats-Unis en novembre pour une rencontre au sommet avec Barack Obama. Mohammed VI profite de ses visites pour recevoir les personnalités politiques ou religieuses de haut rang qui comptent dans ces pays. On compte ainsi une vingtaine d’officiels ou de délégations qui se sont entretenus avec le souverain lors de ses déplacements à l’étranger.
3209 détenus graciés
Entre fêtes nationales et fêtes religieuses, il y a sept occasions durant lesquelles Mohammed VI accorde sa grâce à des prisonniers. En 2013, ils ont été en moyenne 460 à en bénéficier à chaque vague de libérations, dont la plus importante coïncide avec la fête du trône. L’année dernière, ce rendez-vous a été marqué par l’éclatement de l’affaire Daniel Galvan (un pédophile espagnol) qui a donné lieu, pour la première fois, à un retrait de grâce. Mais surtout à une communication peu habituelle de la part du cabinet royal : quatre dépêches « exceptionnelles » de la MAP sont venues illustrer la gestion par le Palais de cette situation de crise qui avait secoué le Maroc.
2 conseils de ministres
Mohammed VI n’a présidé, l’année dernière, que deux réunions avec l’ensemble de ses ministres. La première a eu lieu en mars et la deuxième en octobre avec les membres du nouveau gouvernement, après remaniement et recomposition de la majorité. Cette nouvelle équipe Benkirane a été installée par Mohammed VI, le 10 octobre, lors d’une cérémonie officielle. Les ministres de Sa Majesté ont toutefois d’autres occasions de voir le souverain. Ils sont généralement à l’arrière-plan des activités royales quand celles-ci concernent de près ou de loin leur département.
65 600 kilomètres parcourus
Le roi a commencé l’année 2013 à Agadir. Il l’a finie un peu plus au nord, à Marrakech. Entre-temps, il a fait escale dans une trentaine de localités. Il est même allé dans sept capitales étrangères, que ce soit pour des visites officielles ou des séjours privés, comme à Paris en mai ou à Abu Dhabi, fin octobre. Sur les seules routes du royaume, le monarque a parcouru quelque 15 000 kilomètres, soit une quarantaine de kilomètres par jour. Dans ses déplacements officiels, que ce soit au Maroc ou à l’étranger, une large suite accompagne le souverain. L’enveloppe dédiée aux déplacements de Mohammed VI est d’ailleurs une des lignes les plus budgétivores de la cassette royale, avec un montant de 177,5 millions de dirhams.
143,5 MMDH de projets lancés
Partout où le roi passe, les milliards pleuvent. Les montants des investissements dans les grands projets ou dans des stratégies sectorielles que le roi a cautionnés par sa présence sont mirobolants. En 2013, nous avons ainsi assisté au lancement par Mohammed VI à Errachidia de la « Stratégie de développement des zones oasiennes et de l’arganeraie », qui se décline en 45 programmes et devrait mobiliser des investissements de l’ordre de 92 milliards de dirhams. Autres programmes à gros chiffres : le nouveau site industriel intégré de Safi (30 MMDH), ou encore la première centrale du complexe solaire d’Ouarzazate (7 MMDH). Dans le lot, on retrouve aussi des opérations régulières comme celles du mois de ramadan et de la campagne de solidarité. En tout, le roi a présidé une soixantaine d’événements de lancement parmi lesquels on compte la pose de la première pierre de 11 projets concrets pour une enveloppe d’investissements de 158 millions de dirhams.
4,6 MMDH de projets inaugurés
A raison de plus d’une inauguration par semaine, Mohammed VI a coupé le ruban de 62 nouvelles installations dans 8 régions différentes du royaume. La plupart de ces projets rentrent dans le cadre de l’INDH ou relèvent de fondations royales ou d’entreprises publiques ou privées. Pour l’année 2013, ces projets concernent en majorité les secteurs de la santé et de la jeunesse avec une dominance pour la région de Casablanca (voir infographie). Le plus petit projet, pour 2 millions de dirhams, a été un complexe socio-sportif à Bni Bouayach, dans le Rif, alors que la plus importante inauguration, 1,4 milliard, a été celle de la première tranche du projet de relogement dans la ville nouvelle de Zenata.
14 messages de fidélité
Les deux chambres du parlement, la Cour de cassation, les Forces armées royales ou autres institutions constitutionnelles adressent généralement des messages de fidélité et de loyauté à Mohammed VI. Ceux-ci peuvent intervenir lors d’occasions régulières (clôture des sessions parlementaires par exemple) ou encore lors d’événements ponctuels. Ces messages prennent parfois une allure différente, comme ce message de fidélité du comité exécutif de l’Istiqlal (le 12 mai) qui annonçait en réalité la décision du parti de quitter le gouvernement.
3 nominations directes
Outre la désignation des ambassadeurs et des walis au cours des Conseils de ministres, le roi a nommé directement trois personnalités à des postes à responsabilité. Il y a eu en novembre l’installation de Mohamed El Alaoui comme chambellan, mais aussi les nominations en août de Omar Azziman comme président délégué du Conseil supérieur de l’enseignement et de Nizar Baraka à la tête du Conseil économique, social et environnemental. Avant de prendre leurs fonctions, les heureux nommés par le roi ont droit à une audience royale. Un privilège que le souverain accorde de manière systématique au wali de Bank Al-Maghrib qui, chaque été, vient présenter un rapport sur la situation de l’économie nationale. Les nouveaux patrons des formations politiques ont systématiquement, eux aussi, droit à une rencontre en tête à tête avec Mohammed VI. Cela été le cas de Driss Lachgar, nouvellement élu premier secrétaire de l’USFP en janvier. De même, Hamid Chabat a eu droit à une audience exceptionnelle, en juin à Oujda, pour expliquer les raisons de l’annonce du retrait de l’Istiqlal du gouvernement. Mohammed VI peut également recevoir en audience les familles d’illustres serviteurs du trône disparus, comme cela a été le cas pour les enfants de l’ancien ministre Ahmed Ramzi ou du dramaturge Tayeb Laâlej.
12 cérémonies officielles
En plus des réceptions offertes en l’honneur des chefs d’Etat étrangers, Mohammed VI préside différentes cérémonies récurrentes. Il s’agit essentiellement de celles organisées à l’occasion de fêtes nationales ou religieuses, mais aussi celles liées à son statut de chef suprême des armées : une cérémonie pour l’anniversaire des FAR ou encore pour la prestation de serment des officiers lauréats des grandes écoles militaires et paramilitaires. Il peut y avoir aussi des réceptions exceptionnelles comme celle donnée en l’honneur des membres de l’équipe du Raja (suite à leur performance dans le Mondial des clubs) ou encore le dîner offert aux participants au Salon de l’agriculture de Meknès. Ce genre de cérémonies exceptionnelles est souvent synonyme d’une bénédiction royale.
34 prières du vendredi
Outre les deux prières de Aïd Al Fitr et Aïd Al Adha, qui revêtent un aspect cérémonial avec la réception des vœux de la part des responsables marocains et du corps diplomatique des pays musulmans accrédités à Rabat, Mohammed VI accomplit régulièrement la prière du vendredi dans la ville où il se trouve. En 2013, il est allé plus d’un vendredi sur deux à la mosquée, dans une douzaine de villes différentes, notamment deux étrangères : Bamako en septembre et Abu Dhabi en novembre.
7 causeries religieuses
Ramadan est une haute saison de travail pour le Commandeur des croyants. Et l’une des activités royales phares est de présider les causeries religieuses, les fameux « Dourouss Hassania ». Durant ramadan 2013, Mohammed VI en a tenu, en moyenne, une tous les quatre jours. En plus, le roi tient chaque année trois veillées religieuses : Aïd Al Mawlid, commémoration de la disparition de Hassan II et Laylat Al Qadr sont trois rendez-vous incontournables. L’année dernière, il a tenu toutes les veillées religieuses dans la capitale, mais il y a des années où ces cérémonies sont déplacées à Casablanca.
7 chefs d’Etat reçus
Le président français, le roi d’Espagne, les émirs du Qatar et du Koweït, les présidents du Sénégal et du Gabon en plus du Premier ministre libyen ont tous visité le royaume en 2013. Ils ont été évidemment accueillis avec les honneurs protocolaires d’usage. Le menu de la plupart de ces visites est le même. Il comprend les entretiens en tête-à-tête, les dîners officiels et les cérémonies de signature de conventions. Et parfois même des inaugurations de projets aux côtés des hôtes prestigieux.
18 audiences diplomatiques
En plus de recevoir les ambassadeurs accrédités à Rabat qui viennent lui présenter leurs lettres d’accréditation ou lui faire leurs adieux, Mohammed VI reçoit régulièrement des émissaires de chefs d’Etat ou encore de grandes figures étrangères. Parfois, il s’entretient même avec de grands chefs d’entreprises installées au Maroc, comme cela a été le cas pour le patron du groupe belge FSD ou encore du président de Yazaki.
10 messages aux chefs d’Etat
Il ne s’agit pas là de messages de courtoisie (voir ci-contre), mais plutôt de missives politiques envoyées aux chefs d’Etat. Et quand ils sont hautement sensibles, ces lettres royales sont remises en main propre par des émissaires du souverain. En 2013, le Chef du gouvernement s’est chargé de remettre un message de Mohammed VI au président mauritanien, tandis que Taïeb Fassi Fihri, le conseiller royal, s’était envolé à New York pour faire parvenir un message de Mohammed VI à Ban Ki-Moon.
26 messages thématiques
A l’occasion de conférences internationales ou sommets, qu’ils soient tenus au Maroc ou à l’étranger, le roi adresse un message. Celui-ci est généralement lu par un de ses émissaires lors de ces événements. Et, évidemment, il est généralement repris en intégralité, ou en de larges extraits, par l’agence officielle. Souvent, ce genre de messages est porteur de positions diplomatiques du royaume. Exemple : celui de mars 2013 donne clairement une indication sur la position de la diplomatie chérifienne au sujet du dossier syrien : « SM le Roi réaffirme la nécessité de conjuguer les efforts pour l’arrêt immédiat des « actes barbares » en Syrie ».
100 messages de condoléances
Les lettres de condoléances royales tombent à un rythme moyen d’une tous les trois jours. Celles-ci sont adressées aux familles de personnalités marocaines disparues : elles ont été une quarantaine en 2013 à recevoir un message de condoléances signé par Mohammed VI. Le roi adresse aussi ses condoléances aux familles de dramatiques accidents de la circulation (faisant plusieurs morts) dont les frais d’inhumation sont systématiquement pris en charge par le souverain. Mohammed VI adresse enfin des messages de condoléances aux chefs d’Etat étrangers à la suite de drames survenus dans leurs pays. Ces condoléances peuvent parfois prendre la forme d’un entretien téléphonique, comme cela a été le cas avec Juan Carlos, que le roi a eu au téléphone en juillet 2013 suite à un accident ferroviaire en Espagne.
9 entretiens téléphoniques
Certains appels téléphoniques entre des chefs d’Etat et Mohammed VI sont relayés par l’agence officielle qui en dévoile les idées fortes. En 2013, il y a eu l’annonce de neuf entretiens téléphoniques du monarque dont deux avec le président français. Qu’est-ce qu’ils se sont dit : les dépêches de la MAP ne nous disent pas toujours tout. Sauf quand il s’agit de passer des messages importants : exemple la dépêche d’avril dernier faisant état d’un entretien téléphonique avec le secrétaire général des Nations Unies et qui laisse deviner une vive critique par la diplomatie marocaine de la gestion onusienne de l’affaire du Sahara.
237 messages de félicitations
Outre les occasions religieuses ou le Nouvel an, Mohammed VI ne rate quasiment aucune fête nationale d’un quelconque pays pour envoyer des messages de félicitations. Ce type de lettres royales est parfois l’occasion pour les Marocains de découvrir des contrées peu connues. Exemple : la république du Palau qui célèbre sa fête nationale le 1er octobre. Les lettres de félicitations sont également adressées aux responsables d’organismes internationaux à l’occasion de leurs nominations. Mohammed VI reçoit de son côté des messages de félicitations essentiellement à l’occasion de la fête du trône. Ce genre de lettres ont été au nombre de 63 durant l’année dernière.
Comparaison. Benkirane ne fait pas le poids
Le Chef du gouvernement n’a pas sa propre rubrique auprès de l’agence officielle MAP, comme celles des activités royales ou princières. Il doit se contenter de dépêches dans la rubrique politique au même titre que l’ensemble du gouvernement. Et pour figurer dans les médias, notamment les journaux télévisés, il doit se prêter à une activité qui a une dimension nationale. D’ailleurs, Abdelilah Benkirane s’est souvent plaint du manque de couverture, voire du traitement partiel, de ses activités de la part des chaînes nationales. Mais en regardant de plus près l’agenda du Chef du gouvernement, notamment sur le site officiel de la primature, il faut croire qu’il a une activité moins intense. Entre inaugurations, réceptions et autres audiences, 153 activités officielles, en 2013, ont été relayées sur ce site. Dans le lot, on retrouve 6 discours sous forme d’allocutions au parlement, mais aussi 45 Conseils de gouvernement qu’il a présidés durant l’année.
Pauvre Tel Quel , elle s’est Mekhneziné aussi 🙁