En début d’été, plusieurs campagnes appelant au boycott d’une multitude de marques soupçonnées d’apporter leur soutien à Israël ont foisonné sur les réseaux sociaux. S’en est suivi un palmarès de démentis de la part des marques visées afin de contrer ces initiatives. Coca-Cola réagit à son tour dans un communiqué publié sur son site officiel le 8 septembre, sentant la menace de ces campagnes de boycott qui prennent une ampleur non négligeable. « Nous affirmons de manière catégorique que Coca-Cola ne transfère aucun fond pour soutenir des forces armées dans aucun pays – ni aux forces armées en Israël, ni ailleurs dans le monde », explique le communiqué qui nie catégoriquement tout soutien à Israël.
Rappelons que les produits ayant eu à faire à ces campagnes de boycott ont été pointées du doigt pour deux principales raisons : la fabrication de produits en Cisjordanie, zone occupée par Israël ou la présence desdites sociétés en Israël. A la première raison, Coca-Cola réagit fermement : « Nous confirmons irrévocablement qu’aucune usine de production de Coca-Cola n’est installée sur un territoire contesté en Israël ».
Coca-Cola n’hésite pas non plus à jouer la carte de l’émotion tout le long du communiqué rédigé sous forme d’un article qui raconte la genèse de la marque de soda la plus vendue dans le monde, notamment en appuyant son « engagement envers [ses] consommateurs ainsi que [ses] employés ».
Si le boycott des marques dites « proches d’Israël » n’a jamais connu une aussi grande ampleur qu’en 2014, – en témoigne la montée en flèche des nombres de recherche sur Google de l’expression « Boycott Israël »- il peine toujours à mobiliser les citoyens marocains. La campagne BDS, active au Maroc ne séduit pas plus de 4000 abonnés sur sa page Facebook malgré la fréquence de ses publications.
zebi