C’est en compagnie d’un homme d’origine marocaine que le touriste Britannique Ray Cole a été interpellé à un arrêt de bus de Marrakech le 18 septembre. Les photos que la police a trouvé sur son téléphone ont été déterminantes dans sa condamnation. Aucune information n’est disponible sur le Marocain arrêté avec lui.
Le ministère britannique des Affaires étrangères a confirmé son emprisonnement, précisant par l’intermédiaire d’un porte-parole du Foreign Office que « Nous [le consulat] lui apportons l’assistance consulaire nécessaire », sans préciser si le ressortissant britannique allait faire appel contre cette décision de justice.
Doutes sur la procédure
Selon son fils, Adrian Cole, le consulat s’est vu dans un premier temps refuser le droit de visite, les autorités marocaines ayant prétendu que Ray Cole aurait refusé de recevoir la visite consulaire.
Ce n’est qu’une semaine après son arrestation que le ressortissant britannique a été autorisé à contacter sa famille, dans le Kent, au Sud de Londres. C’est seulement alors qu’il aurait appris les démarches entreprises par son consulat, toujours selon son fils.
Lequel dénonce également les conditions de détention de son père, obligé de dormir sur le sol avec une soixantaine de détenus, dont des pédophiles, des meurtriers ou des violeurs.
Mobilisation au Royaume-Uni
L’homme, qui a reconnu son homosexualité depuis plusieurs années, admet avoir entretenu une relation homosexuelle au Maroc, selon Adrian Cole, qui demande simplement l’expulsion de son père vers le Royaume-Uni.
La famille de Ray Cole, qui tente de mobiliser l’opinion publique pour influer sur son sort, a multiplié les interventions dans la presse britannique et a lancé le hashtag #freeraycole sur Twitter. ainsi que le groupe Facebook Free Ray Cole.
Le député conservateur Charlie Elphicke a même lancé un appel au boycott touristique du Maroc :
J’ai fait tout mon possible pour faire libérer Cole de ces accusations atroces. J’exhorte les gens de ne pas visiter le Maroc. Si quelqu’un va là-bas il court un risque sévère d’être confronté à des accusations fausses pour des délits moyenâgeux. Le message est clair : le Maroc n’est pas sûr pour les touristes britanniques.
Ils auraient dû l’expulser, wyhaniwna mne sda3