Ce vendredi 10 octobre s’ouvre la session d’automne du parlement. C’est également la journée nationale de la femme marocaine. À cette double occasion, des associations interpellent les élus pour harmoniser la législation avec la constitution et les normes internationales signées et ratifiées par le royaume en matière de parité et de lutte contre toutes les formes de discrimination envers les femmes.
Dans un communiqué diffusé mercredi 8 octobre, l’ADFM (Association démocratique des femmes du Maroc) s’indigne de la non-application de l’article 19 de la constitution, qui stipule que « l’homme et la femme jouissent, à égalité, des droits et libertés à caractère civil, politique, économique, social, culturel et environnemental ». L’ONG appelle ainsi le « gouvernement à la mise en œuvre des principes constitutionnels d’égalité, de liberté et de parité dans l’ensemble des législations ».
Différentes discriminations dans le collimateur
« Ça fait des mois que rien n’est passé », affirme Khadija Errebbah, membre fondatrice de l’association. « L’expérience montre qu’il existe un réel problème de communication et de partage avec les acteurs de la société civile. Aujourd’hui, on vise le parlement car il est porteur d’un projet démocratique. On espère. »
Parmi les lois « très attendues », l’ADFM cite, entre autres, la loi relative à la mise en place de l’Autorité pour la parité et la lutte contre toute forme de discrimination à l’égard des femmes, la loi pour la lutte contre la violence fondée sur le genre ainsi que celle sur la régionalisation « si elle est démocratique et fondée sur la parité », précise Khadija Errebbah.
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L’Insaf (Institution nationale de solidarité avec les femmes), autre ONG majeure, dénonce quant à elle le manque de garanties et de droits accordés à l’enfant né hors mariage ainsi qu’à la mère célibataire. Elle rappelle que ces discriminations figurent parmi les « principales préoccupations » du Comité des droits de l’enfant de l’ONU, qui l’a d’ailleurs rappelé au gouvernement marocain en septembre dernier. Selon la présidente de l’association, Bouchra Ghiati, « les attentes et les revendications de la société civile (…) ne sont toujours pas prises en compte ».
Laure Van Ruymbeke
Le féminisme est une grosse arnaque !
Avec ces conneries féministes une grande partie des femmes souffrent plus que jamais pour survivre dans la spirale du libéralisme économique.
Le mouvement féministe a été financé par le complxe industrialo-bancaire qui voyaient une part de marché et de consommateurs à exploiter. Les femmes sont devenues les plus grosses consammatrices et maintenant la femme pense qu’il est « naturel » de consommer et d’acheter : Beauté, vêtements, cosmétique, régimes etc…
La femme et l’homme ne seront jamais pareil, parce qu’ils ne le sont pas ! C’est comme vouloir comparer et mettre sur un pied d’égalité les pommes et les oranges, ça n’a aucun sens.
Vous avez vendu les femmes au capitalisme. Vous pouvez avoir honte de vous à continuer cette gigantesque arnaque. Pour tous les militant(e)s : Pensez-y sérieusement !