Films marocains, un cru 2015 prometteur

Lakhmari, Bensaïdi, Ayouch... de grands noms du cinéma vont débuter le tournage de leur prochain film dans les prochains mois.

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Noureddine Lakhmari, Faouzi Bensaidi et Nabil Ayouch. Crédit : DR

Plusieurs grands noms du cinéma marocain vont s’attaquer à leur long-métrage à la fin de cette année ou pendant l’année 2015. En 2014, le centre cinématographique marocain (CCM) a en effet accordé des avances sur recettes à trois réalisateurs dont les films ont marqué les cinéphiles ces dernières années.

Ainsi, Noureddine Lakhmari va tourner Burn Out, qui raconte l’histoire d’un groupe d’enfants qui vivent le côté sombre de Casablanca et qui vont découvrir l’autre facette de la ville, faite de glamour et de restaurants élégants. Pour ce film le réalisateur de Casanegra a reçu une avance de 5 400 000 dirhams.

Faouzi Bensaïdi, quant à lui, pourrait commencer le tournage de son prochain film dès la fin 2014, plus précisément au mois de décembre. Pour son prochain opus, Vigile, il a reçu une avance du CCM de 5 100 000 dirhams. « Mon film pose la question de la résistance de l’amour confronté aux défis sociaux et économiques, au regard des gens et aux difficultés de tous les jours. Il se concentre aussi sur l’humiliation dans un couple », a indiqué Faouzi Bensaïdi à Telquel.ma.

Une autre production prometteuse vient de recevoir, lors de la troisième session de l’année du CCM, une avance sur recettes de 4,44 millions de dirhams. Il s’agit de Razzia, de Nabil Ayouch. Pour le moment Ayouch n’a pas donné plus de détails sur son film.

L’année 2015 verra également le tournage de premiers longs-métrages. Notamment celui de Jihane Bahhar, qui a reçu pour Douce neige une avance sur recettes de 3 millions de dirhams. Son film raconte l’histoire d’une femme snob, vivant dans le luxe à l’ombre d’un mari riche. A la mort de celui-ci, elle est obligée d’aller chercher sa dépouille dans un village lointain. Elle va devoir y cohabiter avec des gens modestes et y recevra surtout une leçon de vie. « C’est un film qui représente le décalage social existant entre les citadins et ceux qui vivent dans des bourgades éloignées», nous confie la réalisatrice.

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