C’est le porte-parole de l’exécutif, Mustapha El Khalfi, qui a officiellement brisé le silence jeudi 11 décembre, lors de la conférence de presse qui a suivi le Conseil de gouvernement, plus de deux mois après le début des « fuites » sur les réseaux sociaux de documents diplomatiques présentés comme authentiques, notamment sur le dossier sensible du Sahara. Interrogé par un journaliste, le ministre de la Communication a dénoncé « une campagne enragée » contre le Maroc.
Depuis le 3 octobre, un compte portant le pseudonyme de “Chris Coleman” (chris_coleman24 sur Twitter) a publié sur Facebook puis Twitter des centaines de documents présentés comme officiels − certains même comme confidentiels −, ce que les autorités du royaume n’ont pas démenti. L’identité réelle de l’auteur de ces fuites, qui refuse de répondre aux sollicitations des journalistes, n’est pas connue. Il avait en revanche reconnu dans un tweet vouloir « fragiliser le Maroc, notamment son appareil diplomatique ».
Une affirmation que ne dément pas Mustapha El Khalfi, au contraire, puisque il estime que l’opération vise « à porter atteinte à l’image et à la puissance » du royaume. Une opération « orchestrée par ses adversaires » assure le porte-parole du gouvernement sans donner plus de précisions.
Cependant, selon l’édition du mercredi 10 décembre du quotidien arabophone Akhbar Al Yaoum, le ministre Salaheddine Mezouar a pris moins de précautions et a affirmé devant une commission des Affaires étrangères au Parlement qu’il s’agissait d’une « opération des services algériens ». Le Maroc « n’aura de cesse de présenter les preuves attestant que le voisin de l’est (l’Algérie, ndlr) nourrit le conflit autour du Sahara », a ensuite ajouté Salaheddine Mezouar.
Cette « vaine tentative » n’empêchera pas le Maroc de « défendre la patrie et ses institutions », a conclu Mustapha El Khalfi, sans préciser si une enquête était en cours pour tenter de démasquer l’auteur des tweets et des posts, ni formellement démentir la véracité des documents.
Pour rappel, Chris Coleman est à l’origine de la publication de la lettre supposément envoyée par le ministre français des Affaires étrangères Laurent Fabius à son homologue marocain Salaheddine Mezouar qui ferait office de réponse à une demande personnelle du chef de la diplomatie marocaine. Un courrier qui serait faux, selon une source au sein du ministère des Affaires étrangères marocain, qui avait affirmé à Telquel.ma qu’ « elle ne respecte aucun code des courriers officiels entre les deux ministères ».
meme le defunt Baha ministre d etat percute par un train sur un passage a niveau, est l œuvre des services Algériens.
l Algerie a bon dos !!