Le Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (Fespaco) est la plus grande manifestation du septième art africain. L’Etalon d’or ou Etalon de Yennenga couronne le meilleur film.
« Je suis Africain et fier de l’être », s’est exclamé le lauréat, ému : « Nous sommes un continent beau, noble et riche, nous sommes la mère de toute la terre, nous sommes les sages du monde ».
Son frère Nabil Ayouch, avait remporté l’Etalon d’or 2001 avec le film Ali Zaoua.
Fièvres raconte l’histoire d’un enfant de 13 ans, Benjamin, qui part vivre chez son père Karim. Ce dernier, qui vit lui-même chez ses parents, se retrouve complètement démuni face à ce garçon qui bouleverse sa vie.
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Le film vedette du festival, Timbuktu, s’est contenté des prix des meilleurs décors et de la meilleure musique, après avoir été auréolé fin février en France de sept Césars, dont celui du meilleur film.
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La sécurité avait été renforcée pour cette 24e édition du Fespaco. Des « problèmes sécuritaires » étaient craints en raison de la diffusion de Timbuktu, film racontant la vie quotidienne dans le nord du Mali sous la coupe des jihadistes, qui ont contrôlé plusieurs mois cette région en 2012 et 2013.
Fondé en 1969, le Fespaco se tient tous les deux ans au Burkina Faso, pays pauvre dont il constitue la carte de visite à l’international. L’édition 2015 est la première depuis la chute du président Blaise Compaoré en octobre dernier à la suite d’une révolte populaire.
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