Plus de 10000 participants ont protesté dans la matinée du 29 novembre aux côtés de quatre formations syndicales : la CDT (Confédération démocratique du travail), l’UMT (Union marocaine du travail), l’UGTM (Union générale des travailleurs du Maroc, proche de l’Istiqlal) et la FDT (Fédération démocratique du travail, proche de l’USFP), lors d’une marche qui a démarré Place la victoire et s’est conclue sur la Place Mohamed V. Les quatre centrales syndicales réclamaient notamment une augmentation générale des salaires, une baisse de l’impôt sur le revenu ainsi que le respect des libertés syndicales. Elles ont également exprimé leur rejet du projet de réforme des retraites proposé par le gouvernement
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Les blouses blanches défilent
Les enseignants stagiaires se sont joints à la marche. 3000 blouses blanches ont protesté contre la promulgation de deux décrets les concernant. Le premier oblige les candidats titulaires de diplômes de qualification du préscolaire, du primaire, du secondaire et du secondaire qualifiant délivrés par les centres régionaux à passer des concours. Le second réduit le montant des bourses mensuelles accordées aux enseignants stagiaires qui passe de 2 450 à 1 200 dirhams.
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« Nous sommes ici car nous considérons que notre militantisme rejoint celui des syndicats » affirme Mohammed El Yahyaoui membre de la commission nationale des enseignants stagiaires. Avant de renchérir : « les professeurs continueront à faire grève et protester face à l’attitude irresponsable de Rachid Belmokhtar ».
Trois leaders de la fédération de gauche démocratique, Nabila Mounib, Abderahim Benamrou, et Abdeslam Laaziz, étaient également présents à cet évènement. Une participation qui a pour but de « dénoncer les politiques néolibérales du gouvernement Benkirane » selon Abdeslam Laaziz.
À noter que plusieurs journalistes n’ont pas eu le droit de s’approcher des leaders syndicalistes. Des confrères ainsi que des membres de notre rédaction ont été violemment poussés et insultés par les organisateurs.
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