Pour la saison culturelle 2018, l’Institut français du Maroc promet d’être sur tous les fronts de la culture. Il présentera ainsi 30 évènements majeurs et se déclinera en 335 jours de manifestations, 200 jours de spectacles vivants, 500 projections de films, 300 jours d’expositions et 100 jours de rencontres et de débats, a annoncé le réseau culturel lors d’un point de presse, ce mardi à Casablanca.
Placée sous le thème « Un monde ouvert », cette saison, dont la marraine n’est autre que l’écrivaine franco-marocaine Leila Slimani, accueillera de grandes signatures françaises du spectacle vivant comme Georges Lavaudant et son « Feydeau » revisité, ou encore Mourad Merzouki et Kader Attou, stars du hip-hop français, qui présenteront leur nouvelle pièce intitulée « Danser Casa. »
La littérature d’abord
La saison culturelle de l’institut français est déjà lancée avec sa participation à la 24e édition du Salon international de l’édition et du livre. Leila Slimani et Kamel Daoud seront, le samedi 17 février à la Bibliothèque nationale du royaume, dans un face-à-face littéraire autour du thème « écrire la liberté ».
La littérature accompagnera ainsi l’ensemble de la saison culturelle, dans toutes les villes où l’Institut français est installé. L’intellectuel Rachid Benzine lira ses « Lettres à Nour » alors que trois acteurs de la compagnie de théâtre Comédie française présenteront des œuvres de la littérature contemporaine.
Un monde musical
La musique est au cœur de cette saison culturelle. Parmi les immanquables, on relève le cycle « Grands interprètes », qui réunira des virtuoses de la scène classique comme Alexandre Tharaud, Anne Queffélec et Célimène Daudet, mais aussi l’Anmoggar N Jazz, le festival de jazz d’Agadir. La « Nuit électronique » et les « Nuits du Ramadan » figurent aussi parmi les grands rendez-vous musicaux de cette saison.
La chanson francophone sera à l’honneur. Marrakech abritera ainsi le premier concours d’interprétation réservé aux 10-25 ans. Parallèlement, une dizaine de concerts se tiendront dans trois villes du royaume. Des artistes français de la scène pop et rock se mobiliseront pour la planète autour de Pierre Rabhi et son projet musical « Le chant des colibris. »
L’art et l’imaginaire méditerranéen
L’art graphique n’est pas en reste dans la nouvelle programmation de l’Institut français. Rabat accueillera l’exposition-évènement « la Méditerranée et l’art moderne » avec des oeuvres de Kandisnky à Salvador Dali, en passant par Georges Braque, Joan Miro ou encore Raoul Dufy.
Entièrement fournie par les collections du centre Pompidou de Paris, cette exposition propose de reconsidérer l’histoire de l’art du XXe siècle dans son rapport à l’espace et à l’imaginaire méditerranéen.
Daniel Buren installera définitivement son oeuvre « D’une arche aux autres » dans le parc de la Ligue arabe à Casablanca. Daoud Aoulad-Syad présentera ses photographies en noir et blanc inspirées de la culture populaire marocaine.
Cinéma, éducation et débats
Une quarantaine de films récents et en exclusivité seront projetés tout au long de l’année dans les salles du réseau de l’Institut français et ses partenaires. En octobre se tiendra la deuxième édition du Festival du film français.
Pour cette saison, l’Institut français maintiendra aussi son Forum des jeunes leaders à Essaouira ou encore la Nuit des philosophes à Rabat et à Casablanca. Des professeurs du Collège de France animeront des conférences à l’Académie du royaume autour de la thématique « modernité ».
La Cigogne volubile, fête du livre pour les plus jeunes, ou le Festival du cinéma d’animation de Meknès sont également des rendez-vous à ne pas manquer pour les plus jeunes.
Vous devez être enregistré pour commenter. Si vous avez un compte, identifiez-vous
Si vous n'avez pas de compte, cliquez ici pour le créer