Le week-end dernier, Saâd-Eddine El Othmani a balayé d’un revers de main les rumeurs d’élections anticipées, les qualifiant de “ragots de Facebook”. Son argument : la coalition des six s’entend très bien. Il a peut-être raison, même si on est en droit de douter de cette entente de façade. Mais passons. Les élections anticipées sont aujourd’hui une nécessité. Voire une urgence. Et l’argument n’est pas politique, mais d’abord socioéconomique. Six mois après le vote de confiance accordé par le parlement à l’Exécutif, le roi a appelé à un changement de…