Nous vivons dans un monde où la roublardise, la théâtralité, le vice ne sont plus tolérés. Un monde où les moralisateurs sont devenus rois. Neymar en a fait les frais cette semaine. Et nous aussi. Sa roulade interminable face aux Mexicains était peut-être exagérée, mais ça lui a permis de gagner quatre minutes, d’énerver ses adversaires, de les déconcentrer. C’est vicieux. Mais ça fait partie du jeu. Et c’est ce qui le rend justement beau, plaisant, légendaire, mythologique. Le foot est un sport. Mais pas que. C’est aussi et surtout…