Les déboires récents du Proche-Orient ont popularisé jusqu’à plus soif un point historique resté jusque-là contenu dans le cercle restreint des spécialistes. Les dits “accords Sykes-Picot” sont aujourd’hui plus connus que ceux de Yalta ou Camp David. Les Unes des journaux du monde sont saturées, depuis 2014, de références aux clauses secrètes signées entre le Britannique Mark Sykes et le Français François-Georges Picot, en mai 1916. Plus personne aujourd’hui ne peut décemment défendre cette diplomatie du canon et de la négation des identités historiques qui a charcuté le Levant. Il…