C’est une simple pièce bariolée avec, en son centre, une grande table à la nappe rayée et où sont déposés, de façon aléatoire, cendriers, bières et autres amuse-bouches. Dans le local exigu où est tourné le sixième épisode de “1 dîner 2 cons”, émission diffusée sur les réseaux sociaux et où le ton se veut ouvertement critique, les volets sont fermés et les murs blancs, bigarrés par des graffitis. Au fond, un tableau noir où est inscrit à la craie “freedom”. Un espace de libre expression, approprié, comme il en existe peu d’autres dans les locaux associatifs. Mais pour avoir hébergé un programme controversé le 24 août dernier, le Tribunal de première instance de Casablanca a ordonné, le 26 décembre, la dissolution de l’association Racines, propriétaire de la salle.
La…“Il n’est pas question de lâcher nos idéaux de liberté d’expression pour survivre”