Un public à la génération mouvante, une audience éparse, une présence à la toquade vive. Aziz, flanqué de son quintet, fait son entrée en chantant sans piper mot. Premier jet large et efficace pour qu’un parterre se mette en transe. Ensuite, c’est la bonhomie d’un citoyen du monde qui parle, qui appelle à la communion, au bonheur qui nous échappe lorsque nous ne savons pas l’apprivoiser. Sahmaoui chante au Maroc, donc à la maison. Et cela n’est pas de tout repos, ni de facilité. Se produire chez soi, “quel poids, quelle responsabilité!”. C’est dire que le trac est une arme d’équilibre, puisque le concert prend les allures d’un tour de chant au groove fédérateur. La salle (comble) du théâtre du Studio des arts vivants de Casablanca sort sa pierre blanche pour marquer un set inédit. Nous buvons ses paroles en nous enivrant de ses compositions. Aziz, le…